NOS FERMES ET NOS CHAMPS
On n'employait pas encore le mot "Agriculteur", lui préférant celui de "CULTIVATEUR" et parfois même de "LABOUREUR". À Breuillet, nous étions de loin, la profession la plus représentée. Nos propriétés étaient petites et nombreuses... peu rentables, sans doute, diraient nos économistes actuels. On y pratiquait la polyculture et un élevage peu spécialisé. Nous faisions pourtant vivre nos familles même si elles ne devaient pas avoir de trop fortes exigences.
Deux époques : celle des boeufs avec le joug et l'ambiet) et celle du tracteur
Cultivateur (1944)
Et pour en savoir plus, lire l'enquête sur l'agriculture publiée par "Vivre à Breuillet", en octobre 1987.
Certes, la gestion avait moins d'importance qu'aujourd'hui, mais nos "papiers" étaient en règle.
Vous pouvez visionner en suivant ces liens :
un acte de partage datant de 1763, une saisie sur récolte de 1781, un acte de vente de 1865,
un contrat de prêt de 1861, une part sociale de 1901, et même une comptabilité agricole, en 1955.
1924
1943
Les boeufs avaient un rôle central dans la vie paysanne, notamment lors des labours.
L'ambiet ou lien pour le joug
1935
1941
1941
1941
Mais dans les exploitations les plus importantes — les domaines par exemple — on préférait le cheval.
Les pages agricoles que vous devez absolument visiter pour vous... cultiver.
À la ferme, femmes et enfants ne ménageaient pas leur peine.
La cueillette des cerises (ci-dessus à gauche),
comme la plupart des travaux agricoles, se faisait en famille.
1943
Et à l'école, jusque dans les années soixante, on apprenait l'utilisation du matériel agricole.
------------------------------------ Nos labours --------------------------------
Charrue
Brabant
Chausseuse
Charrue à mains
Déchaumeuse
Canadien
Herse
La fraternité du monde agricole n'excluait pas toujours les rivalités, les jalousies, la méchanceté... comme en témoignent trois affaires traitées par la justice de la baronnie de Mornac quelques années avant la révolution. Grâce à Roger Chotard, vous pouvez
les découvrir ICI.
Attendez-vous au pire !