NOS VENDANGES
Il y a soixante ans, voire plus, vendanger nécessitait une main d'oeuvre importante. Et les "petits cultivateurs" avaient rarement les moyens de payer du personnel saisonnier. Ils pratiquaient donc l'entraide. On allait vendanger chez le voisin qui, à son tour, venait nous aider. Il en résultait une ambiance joyeuse qui n'excluait pas le dur labeur.
En 1929, on était également nombreux au Logis de Chalézac.
À la ferme du Cailleau, on employait du personnel.
Et pour les potins du village... vraie ou fausse, l'information sautait allègrement les rangs de vigne.
On ne soufflait que le temps de prendre la photo.
Les femmes étaient en général de bonnes "coupeuses"
Certains "coupeurs" préféraient le sécateur, d'autres la serpette.
Le "Videur", remplissait la hotte avec tous les bassiots.
1948 : le hotteur est un prisonnier allemand.
Le hotteur devait remonter le rang de vigne avec sa hotte pleine, grimper à l'échelle, et vider les raisins dans la cuve.
Pour voir 14 photos d'une belle  journée de vendanges au domaine de Taupignac, cliquez sur l'une de ces deux photos.
Une autre belle journée,
au Billeau cette fois.
Moulin à poser sur la cuve
Superbe maquette réalisée par Robert Favre
La charrette et sa cuve constituaient le décor idéal pour immortaliser une bonne journée de vendanges.
Dans les années 30,
les boeufs participaient aux vendanges.
Le tracteur qui a remplacé les boeufs pour tirer la charrette, n'a pas fondamentalement changé les méthodes de travail, ni la tradition festive des vendanges. On ne peut en dire autant de la machine à vendanger...
Certaines vendanges pouvaient être illégales. L'hebdomadaire La Seudre de 1893 en témoigne.
Pour en savoir plus sur les vendanges, lisez l'article publié par "Vivre à Breuillet" en octobre 1990.