LE CANDÉ
VARIANTES : BOIS DU CANDÉ, MOTTES DU CANDÉ, ROUTE DU CANDÉ
Autrefois, Le Candé était nettement séparé du Bourg. Aujourd'hui, avec l'urbanisation, il en constitue la partie occidentale dans laquelle on trouve, notamment, le cimetière. J. Duguet, en accord avec Albert Dauzat, voit dans ce toponyme, présent sur d’autres communes, une origine gauloise avec condate qui signifierait confluent. Il s’agirait du confluent de deux eaux...
Remarquons néanmoins qu'un Jean Candée figure dans des archives breuilletonnes de 1757.
Robert Colle, se référant à Frank Berton, évoque un épisode dramatique se déroulant au Candé entre 1690 et 1710 : "Les habitants avaient caché une grosse bible dans un tas de fagots. Au cours de la perquisition, cette bible fut percée d’un coup de lance par les soldats qui cherchaient des objets cachés. Elle existe toujours." Frank Berton a illustré ses propos avec une photo de cette bible "blessée", propriété en 1933, de la famille Rouffineau du Grallé. Il précise le lieu où s’est déroulé cet épisode : "cette maison du Candé était au sud des maisons actuelles, plus loin de la route, à hauteur de l’immeuble Prigent".
Pour le Bois du Candé, voir Breuils et Bois.
Pour les Mottes du Candé, voir Mottes.