BREUILS ET BOIS
VARIANTES : LES BREUILS, LE BOIS DU BREUIL, PIÈCE DU BOIS DU BREUIL,
ROUTE DU BOIS DU BREUIL, DOMAINE DES BREUILS, ROUTE DU GRAND BREUIL,
LES PETITS BOIS, ROUTE DES PETITS BOIS, SOUS LES BOIS
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Breuil signifie Bois et il n’est pas étonnant de retrouver souvent ces toponymes, assortis de divers qualificatifs ou attributs, dans une commune qui, encore récemment, était fort boisée. Voir aussi BREUILLET. On peut alors s’interroger sur l’appellation Bois du Breuil (photo 1) qui constitue (comme Bois du Bot) un véritable pléonasme. Raymond Doussinet nous donne l’explication : "Le sens de Breuil s’est si bien perdu que l’on retrouve ce mot associé avec Bois". On peut aussi se demander pourquoi un lieu-dit et une route (entre le Chemin de La Ronze et la Route de La Grange) s’appellent Les Petits Bois plutôt que... Breuillet qui veut dire la même chose ! Sans doute parce que leur origine est plus récente. Et pourquoi ces Bois, importants avant l'urbanisation, sont-ils qualifiés de Petits ? Manifestement parce que la propriété foncière y était extrêmement morcelée, donnant de fort modestes parcelles.
La plupart de ces Bois et Breuils se réfèrent à leur emplacement à proximité d’un autre hameau ou lieu-dit :
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On peut aussi caractériser ces Bois par :
  • leur couleur : LES BOIS NOIRS (photo 3) : au Magarin mais plus anciennement en d'autres lieux (au Grallet par exemple) qui ne sont pas repris par le cadastre actuel. En saintongeais, on disait plus couramment BOIS NÈGUES.
  • leurs particularités : BOIS DES FOSSES, BOIS DE LA LOUÉE, LES PETITS BOIS (à l'est du Grallet), LE GRAND BREUIL dont la Route (photo 5) va de Taupignac à la D242), LES BOIS COMMUNS (photo 2) entre le Pont de La Mer et celui de La Poterie. Ces bois engobent de nos jours 2 anciens toponymes présents sur le cadastre de 1837 : Les Chardavoines (aucun doute sur la culture qui y était pratiquée) et L'Espis qui a la même origine que l'Espic. On peut également évoquer SOUS LES BOIS et SOUS LE BOIS DE LA LANDE qui se situent après Le Montil, sur la route menant à Saint-Sulpice.
  • leurs propriétaires : BOIS DE MARENNAUX (?), BOIS DES FORGITS (à l'ouest du Grallet), BOIS DE VALENT (photo 4) au nord de L'Ortuge, BOIS DE MADAME (photo 7) entre Théon et Le Bois du Breuil, il appartenait sans doute à la Dame de Théon qui "régnait" sur le Fief du même nom, BOIS DE GRANDJEAN (photo 6) (orthographié Grand Jean sur le cadastre de 1837) au Sud-est du Montil, en limite de la commune de Saint-Sulpice-de-Royan. Le Bois Baudet ne figure que dans des annonces légales du 13 juin 1886.
  • une anecdote : BOIS DE TRENTE OEUFS
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Note : Dans la partie de territoire cédée à la commune de Mornac en 1883, se trouvait un lieu-dit appelé Au Bois. Il apparaît sur le cadastre de 1837, dans la zone de Plordonnier.