LA PRADE
VARIANTES : BOIS DE LA PRADE, CHAMPS DE LA PRADE, VIGNES DE LA PRADE,
ALLÉE DE LA PRADE, IMPASSE DU CHAMP DE LA PRADE, ROUTE DES GRANDS PRADES,
FIEF DE LA GRANDE PRADE, LES PRADAS, LES PRADELLES
Selon Jacques Duguet : "Dans les marais côtiers, de grands terroirs en prés sont dit des Prées au nord du département de la Charente-Maritime, et des Prades, au sud". Toutefois, sur notre cadastre de 1837, on trouve La Prée... Raymond Doussinet précise que La Prade représente un vestige de la langue d’Oc qu’il traduit par Pré ou Prairie. La SEFCO va même plus loin en précisant "Pré au voisinage de la ferme". C’est l’origine de notre Prade confirmée aussi par Albert Dauzat.
Les Pradas (un toponyme que le Dauzat signale dès 1130 mais qui ne figure à Breuillet que dans des archives privées) et Les Pradelles sont des dérivés de Prade. Le terme est tellement général qu'il ne faut pas s'étonner de le rencontrer non seulement autour du hameau (Bois, Champs, Vignes), mais aussi en d'autres points de la commune : La Route des Grands Prades suit la D242 depuis son croisement avec la D14 jusqu'au Grallet où elle devient la Rue Daniel Michenot ; Les Pradelles (photo en bas à droite) se situent au nord du Grallet ; Le Fief de la Grande Prade est plus proche des Renouleaux que de La Prade ; la localisation des Pradas est incertaine.
Dans une vente sur saisie immobilière publiée par l'hebdomadaire La Seudre le 3 septembre 1893, c'est le féminin qui est employé pour désigner Les Grandes Prades, ce qui est bien plus logique que notre orthographe actuelle.
Dans un acte de 1757, "Harpantement, carecul et liquidation d'une Prise...", on remarque qu'une famille breuilletonne de cette époque se nommait Laprade.