LES CHAMPS
VARIANTES : LES GRANDS CHAMPS, ROUTE DES CHAMPS, CHEMIN DU CHAMP JOLI,
CHAMP THOMAS, IMPASSE DU CHAMP DE LA PRADE, CHAMP DE ROUSSET,
LE CHAMP DES CLAIRES, CHAMP DES MOURIERS, CHAMP DES SABLES,
CHAMPS DES PINS, LES CHAMPS FRUITIERS
L’unité d’espace cultivé est le champ qui fournit un gros contingent de noms de terroirs avec des qualificatifs divers. À Breuillet, on trouve ainsi Les Grands Champs (photo ci-contre) à l'angle de la D14 et de D242, Route des Grands Prades, les Champs de La Prade et l’Impasse du Champ de La Prade (près de ce hameau), et aussi, selon le type de sol ou de culture : le Champ des Sables (entre le Grand Guillaumine et Le Vinet), les Champs des Pins (photo ci-dessous) sur le bord de la Route de Champagnolles, ou les Champs fruitiersLa Simandière). Et bien sûr le chemin y conduisant : la Route des Champs, petite voie reliant la Route de Mornac à celle du Magarin.
Certains sont liés à un nom de personne : Champ de Rousset (entre Le Grallet et Chez Gouin), Champ Thomas (appelé Champ de Thomas en 1894) sur la Route de Saint-Augustin, avant Le Perditier (photo de gauche ci-dessous) et peut-être Champ Joly (sur le cadastre actuel) ou Champ Jolit (sur le cadastre de 1837) qui a donné la Route du Champ Joli (sur le plan-guide de Breuillet). À moins que joly ne soit l’ancienne orthographe de l’adjectif joli ce que tendrait à prouver la photo ci-dessous (années trente) de ce lieu proche du Champ Thomas, au nord du Grallet.
Parfois un simple prénom pouvait suffire : les Champs d’Yvon, près du Moulin de Taupignac, ne figurent que sur le cadastre de 1837.
Voir aussi Le Champ des Claires.
Si le cadastre de 1837 mentionne un Champ des Châgnes (des Chênes), entre Les Combalennes et Saint-Sulpice, il convient de noter que le Champ n'est pas toujours "l'espace cultivé". En effet, Anne Audier traduit l'expression "aller aux champs" par "mener le troupeau à la pâture".
D'autre part, le toponyme Le Champ Pichet (certainement du nom de son propiétaire) ne figure que dans une vente sur saisie immobilière publiée par l'hebdomadaire La Seudre du 11 février 1894. Il n'y est pas localisé.