LES ROSIERS
VARIANTES : FIEF DES ROSIERS, BOIS DES ROSIERS, GROIE DES ROSIERS,
EXTENSION : ROUTE DES ROSIERS
On accède au hameau des Rosiers (visible de la D14) par la Route qui porte son nom, à partir du rond-point du Magarin. Et même si cette route finit en cul-de-sac, il convient de ne pas la confondre avec l’Impasse des Roses (sur la Route de La Simandière) dont l’appellation est beaucoup plus récente. Le Bois des Rosiers, la Groie des Rosiers et le Fief des Rosiers (photo de droite) entourent le hameau.
On peut supposer sans grand risque d’erreur que Les Rosiers dont il est question ici étaient à l’origine sauvages. Raymond Doussinet, en bon Saintongeais, définit en effet l’églantier comme la "rouse des palisses", et Albert Dauzat ne s’y trompe pas : "Latin rosa, rose, suffixe arium, églantier". Voilà qui rapprocherait ce toponyme de La Ronce ou La Ronze.
Voir aussi Breuils et Bois.
Au début du XVIIIème siècle, selon Émile Jeanneau, le célèbre prédicant protestant Pierre Bignon dit Pierre de Bienloin y exerça ses talents oratoires, comme il le fit à Coulonges, au Pas Fagnoux et à L’Étang, avant d’être arrêté et pendu sur la place de Rochefort, le 22 juin 1705.
À la fin du XIXème siècle, une querelle de voisinnage finissait dans le sang. La Presse s'en fait l'écho.
Enfin, rappelons-nous qu’au cours de la libération de la poche de Royan, en 1945, les combats les plus acharnés (sur Breuillet) eurent lieu aux Rosiers.