LES MOULINS
MOULIN DE LA ROCHE, MOULIN DE TAUPIGNAC, ALLÉE DU MOULIN
Pendant des siècles, nous dit Jacques Duguet, la force motrice utilisée par l’homme est celle de l’eau et du vent. Nos Moulins de La Roche (près de la source à Méchain, au Château Vert), de La Moinerie, de Porte-Fâche, du Fief de Cocu et de Taupignac (à l'ouest du village), situés sur des hauteurs, sont manifestement des moulins à vent. Frank Berton signale également les moulins de la Breuille, au Montil.
Le chemin conduisant au moulin, toujours existant et restauré (voir photo), de Taupignac a tout naturellement été baptisé Allée du Moulin. Construit en 1728, on l'appelait aussi Moulin Yvon (du prénom du meunier). Les plus anciens Breuilletons l’ont connu en activité. Camille Vignaud en parle dans le film Mémoire breuilletonne, l’entre-deux-guerres. Il existait même, sur le cadastre de 1837, près de ce Moulin de Taupignac, les Pièces du Moulin et le Bois du Moulin. On parle ici de moulins à blé ; si ce n’était pas le cas, le toponyme l’indiquerait.
Albert Dauzat a compté "plus de 2000 hameaux ou lieux-dits portant le nom de le(s) Moulin(s), en majeure partie avec un déterminatif tiré le plus souvent de l’état (neuf, vieux) ou de la couleur (blanc, rouge). Mais à Breuillet, c’est la localisation du moulin qui l’emporte.
Les moulins de La Roche et de Taupignac sont les seuls à avoir laissé une trace dans la toponymie actuelle. Mais on sait qu’il existait d’autres moulins, sur d’autres hauteurs. C’était donc tout naturellement le cas où . À noter que le hameau de La Gratienne (actuellement dans la commune de Mornac, mais appartenant à Breuillet jusqu’en 1883) possédait aussi son moulin. Il existe même des cartes postales le représentant. Quant à Plordonnier, dans la même situation administrative que La Gratienne, c’était un lieu très favorable aux moulins à marée .